Si les gains de rendement annuels de l’agriculture française n’ont cessé d’augmenter depuis 1945, ces derniers ont commencé à stagner dans les années 2000, jusqu’à subir des premières baisses de historiques en 2003 pour le maïs et 2016 pour le blé tendre (diminution de 0,1 qt/an). En cause : la perte de fertilité des sols.
La haie champêtre joue un rôle de conservation du sol : elle freine le ruissellement de l’eau et par là même le phénomène d’érosion des sols.
Elle modifie la distribution de la matière organique dans le sol et sa dynamique à l’échelle du versant. La fertilité des sols est ainsi préservée et l’on observe même un épaississement des sols en amont des haies sur talus placées perpendiculairement à la pente.
La haie champêtre maintient donc le potentiel agronomique de la parcelle, car une perte de 5 cm de sol entraine une baisse de rendement de 15% (et qui atteint 75% pour 30 cm de sol perdu).